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Ce chant est né, vers les années 1933, au camp de concentration de Bögermoor où les nazis enfermaient les premiers résistants allemands.
Il est ensuite devenu pour les déportés des autres pays, l’hymne de l’espoir et pour tous, de la mémoire des crimes contre l’Humanité.
Loin dans l’infini s’étendent
Les grands prés marécageux
Pas un seul oiseau ne chante
Dans les arbres secs et creux
Refrain
O terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher ! (bis)
Bruits de chaînes, bruits des armes
Sentinelles jour et nuit
Des cris, des pleurs et des larmes,
La mort pour celui qui fuit
Mais un jour, dans notre vie,
Le printemps refleurira.
Libre alors, ô ma Patrie,
Je dirai : tu es à moi !
O terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer, aimer !
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