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Le bilan de la déportation en France
Le bilan de la déportation en France
 

Combien y a-t-il eu de déportés en France ?

 
 

mardi 30 septembre 2003 par Evelyne Marsura

Les chiffres ont été longtemps discutés. Les travaux français concernant les déportés juifs donnent des chiffres vérifiés. Pour la déportation non juive, en 1960, lors de la question des réparations franco-allemandes, la délégation française avait avancé le chiffre de 83 000 déportés français, alors que l’Allemagne avançait, sur la base de ses archives, 95 000 déportés dont 30% auraient été résistants.

Les travaux de l’Institut d’histoire du Temps Présent et du Ministère des Anciens combattants retiennent un chiffre de 141 000 déportés.

-  75 000 environ pour des raisons raciales ( 2 500 survivants)Il convient d’ajouter 4 000 victimes mortes ou exécutées pendant leur internement en France.

-  66 000 environ pour des raisons diverses dont 42 000 pour faits de résistance ( 23 000 survivants)

En effet, généralement, on nomme déportés politiques, ( = en raison de la politique nazie) les déportés qui l’ont été pour raisons non raciales et qui ont ainsi obtenu après guerre une carte et une indemnisation à ce titre. Parmi eux se trouvent des déportés pour faits de résistance et appartenance à des mouvements qui n’étaient pas forcément "politiques", mais aussi des homosexuels, des rafflés, des otages, etc. La carte de déporté politique est donnée aux personnes qui ont subi un internement dans un camp de concentration hors de France pour un motif politique entre 1939 et 1945.

Ahlrich Meyer retient le chiffre de 85 000 déportés (90 000 pour la documentation allemande), mais ajoute qu’aucune enquête précise ne permet de le vérifier actuellement.

Dans une conférence de novembre 2002, Jean Quellien estime le nombre des déportés non raciaux à 85 000 - 90 000, en raison des prisonniers envoyés en prison en Allemagne avant la déportation, des déportés qui étaient déjà en Allemagne au moment de leur déportation (PG, STO). Il s’est appuyé sur l’exploitation récente des dossiers d’archives du Secrétariat aux Anciens Combattants déposées à Caen.
Après plus de cinq années de recherches, la Fondation pour la Mémoire de la Déportation arrive au nombre de 85.000 déportés partis de France en raison des mesures de répression prises par l’occupant nazi et le régime de Vichy. "86.827 déportés recensés au total, dont 10% de femmes, répartis en :
-  86.048 arrêtés par mesure de répression et envoyés dans le système concentrationnaire nazi,
-  779 déportés arrêtés par mesure de persécution. Ce recensement inclut des déportés qui ne figurent encore dans aucun mémorial français (« demi-juifs » et conjoints d’aryens déportés à Aurigny, Juifs déportés depuis le zone rattachée au Commandement militaire allemand de Bruxelles, Tsiganes). C’est pourquoi le titre de l’ouvrage mentionne « et dans certains cas de déportation de persécution ». ( Site de la Fondation de la mémoire)


A lire, à visiter :


-  Leçons de Ténèbres, FNDIR/UNADIF, Plon, mars 1995

-  Serge Klarsfeld, Le Calendrier de la persécution des Juifs de France, 1940-1944, Paris, Les fils et filles des déportés juifs de France / New York, The Beate Klarsfeld Foundation, 1993

-  Les déportés de répression (ou déportés non raciaux) en France. Conférence de Jean Quellien.

-  Ahlrich Meyer, L’occupation allemande en France, Privat, 2002, page 217, Bilan meurtrier.

-  Site de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) http://www.fmd.asso.fr



. > Le bilan de la déportation en France , envoyé le 14 décembre 2002, par Nicole Mullier  

La France : Bilan de la déportation partie de France

près de 150 000 personnes ont été arrêtées et déportées de France vers les camps de concentration, comme résistants, terroristes, opposants politiques, communistes, gaullistes, francs maçons, otages... Près de 50 % d’entre elles sont mortes en déportation.

75 721 personnes (selon l’estimation de Serge Klarsfeld) ont été arrêtées et déportées en tant que juives. Seules 3% sont revenues.



. > Le bilan de la déportation en France , envoyé le 28 janvier 2006, par Romanez Esméralda  
Je suis fille de déporté, mais de déporté Tsigane, ceux dont on ne parle que très rarement... Mon père a connu Dachau, les expériences médicales. La France l’a déporté alors qu’il était Français depuis le 15ème siècle. Pourquoi ce silence qui permet de classer ce génocide comme insignifiant ? J’ai créé une association qui s’appelle Samudaripen. Samudaripen en langue Romani est le mot le plus proche pour désigner génocide. Je suis sur Arles dans les Bouches du Rhône.


 

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