C’est en classant les archives de notre père, disparu le 22 janvier 2008, que nous avons retrouvé le manuscrit retraçant sa vie de soldat et de prisonnier.
Ces documents reposaient dans un carton à chaussures depuis
plus de soixante ans. Le récit commence l’après-midi du 25 août 1939, dans un verger de poiriers, au Petit Champ. Il prend fin le 7 octobre 1945, avec le discours prononcé à la fête du retour des exilés à l’hôtel du Nord, à Mornant.
L’émotion ne quitte jamais le récit, relevée par cette touche d’humour avec laquelle notre père a toujours regardé la vie.
La portée de ce texte, son style, la force du témoignage dépassent le cadre d’une histoire familiale. Ceux à qui nous l’avons fait lire nous ont invité à le rendre public.