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mercredi 18 décembre 2002 par
Evelyne Marsura
Le 3 octobre 1940, le Conseil des ministres de Vichy décrète le premier statut des Juifs qui exclut les juifs de la fonction publique et de certaines professions ( par exemple, la presse ). Elle est renforcée par la suite, en particulier en juin 1941. La mention " Juif " est apposée sur les cartes d’identité. Ils sont alors aussi exclus de l’enseignement et de la magistrature.
S’ils peuvent continuer à exercer certaines professions libérales, c’est en tenant compte d’un numerus clausus, c’est-à-dire " dans les limites et les conditions fixées par décret en Conseil d’Etat « qui établissait ainsi un système de « de quotas » . Ainsi, le nombre de Juifs pouvant être autorisés à exercer la profession d’avocat a-t-il été limité à 2 % des avocats en exercice à la date du 25 juin 1940, certaines catégories étant cependant exclues de ce quota : anciens combattants, titulaires de la Légion d’honneur, personnes ayant rendu des services exceptionnels à la France. Sur 2.039 avocats au barreau de Paris à la date du 25 juin 1940 , en définitive, 92 avocats Juifs (sur les 300 à 400 inscrits en 1939) ont pu continuer d’exercer leur profession.
A partir de l’été 1941, un numerus clausus est imposé aux élèves et étudiants Juifs dans les établissements scolaires et universitaires.
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La loi de 1941 appliquée à l’Université
Document transmis par Mme Bromberger
http://mapage.noos.fr/jibro/resistance-universitaire/accueil.html |
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Admission à l’Université au titre du Numerus claususs
Admission de Mme Bromberger
http://mapage.noos.fr/jibro/resistance-universitaire/accueil.html |
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